Ressources documentaires

Rapports de recherche divers

Rapport d’étude – Etude sur la viabilité des business modèles en agriculture urbaine dans les pays du Nord.

Gauthier Chapelle et Charles Edouard Jolly. (Avril 2013) Institut Bruxellois de Gestion de l’environnement. Greenloop

Ce rapport est une présentation générale des business modèles en agriculture urbaine dans les pays du Nord.

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Rapport d’étude – Une revue sur les avantages et inconvénients de l’agriculture urbaine.

Chercheurs de l’Université de Johns Hopkins. (2016), USA, Centre pour un avenir vivable.

Ce rapport est une présentation générale des avantages et inconvénients de l’agriculture urbaine. Les chercheurs ont examiné 167 études sur l’agriculture urbaine (avec des perspectives variées, socioculturelles, économiques, environnementales, sanitaires…), menées dans des pays développés.

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Rapport d’étude – Production alimentaire et pratiques culturales en agriculture urbaine. Analyse agronomique de la fonction alimentaire des jardins associatifs urbains à paris et Montréal.

Jeanne, Pourrais. (2014), UQAM et AgroParisTech, Paris.

Ce rapport, menée en co-tutelle entre l’UQAM et AgroParisTech sur deux terrains d’étude (région parisienne et Montréal) porte sur l’analyse de la fonction alimentaire d’une forme d’agriculture urbaine non-professionnelle : les jardins associatifs urbains.

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Rapport d’étude – Aperçu de l’agriculture urbaine en Europe et en Amérique du Nord

Daniel, Anne-Cécile. (2013), Paris, Chaire ParisTech « Eco-conception des ensembles bâtis et des infrastructures »/Vinci. 76 p.

Ce rapport est une présentation générale de l’agriculture urbaine sous ses différentes formes, rencontrées dans les pays du Nord, majoritairement en Amérique du Nord et en Europe. Pour écrire ce rapport, une première étude bibliographique a été menée afin de définir « l’agriculture urbaine », ses fonctions et ses formes. Cette première étude montre que le nombre de publications sur l’agriculture urbaine a fortement augmenté depuis les années 90, époque où l’on commence à parler d’agriculture urbaine en Amérique du Nord. Mais très peu de publications analysent les différentes formes actuelles d’agriculture urbaine, c’est pourquoi la deuxième étape de ce travail s’est concentrée sur le recensement de divers projets d’agriculture urbaine dans les pays industrialisés (réalisés ou non).

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Mémoire de fin de formation continue – Ville et alimentation : Quelle place pour l’agriculture dans le projet urbain ?

Emilie Collavet, Ecole Nationale Supérieur D’architecture de Lyon, Qualité Environnementale du bâti et de l’urbanisme, 2010.

Ce mémoire propose d’aborder la question de la relation « Ville – Alimentation » et offre une approche de ce vaste sujet essentiel au développement désirable des villes et de leurs activités agricoles. Nous commencerons par la présentation des différentes crises auxquelles nous sommes confrontés et nous identifierons les enjeux actuels. Nous observerons, après une définition de l’agriculture urbaine, ses différentes formes qui se développent dans le Monde, en Europe et en France. Les pays du Sud intègrent déjà l’agriculture urbaine comme un des enjeux majeurs vers un développement durable. A une autre échelle dans les pays du Nord, des groupes ou individus se réapproprient la problématique de la question alimentaire dans leurs quotidiens en « trouvant » leur place dans l’aire urbaine ou périurbaine et de nouveaux réseaux. Cette réappropriation de l’activité agricole et cette mobilisation autour de la qualité alimentaire et environnementale est plus ou moins entendue par les collectivités publiques mais semble être un indice fort pour de nouvelles initiatives territoiriales. Comment faire cohabiter développement urbain et développement de projets agricoles de proximité ? Il est indispensable pour les aménageurs de s’approprier ce vocabulaire agricole, comprendre le fonctionnement de l’agriculture urbaine pour mieux répondre à ses besoins et lui redonner une place importante dans l’élaboration des projets urbains. Enfin nous proposerons des pistes de recherche pour le projet PIRAT, « ferme urbaine pilote » à Lyon, inititié par des associations locales pour le développement et le maintien de l’agriculture de proximité et la promotion des filières courtes d’approvisionnement. Riche des expériences collectées et par une approche globale, environnentale, agricole et urbaine, nous amorçons ces réflexions.

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Mémoire de thèse – Viabilité des microfermes maraîchères biologiques, une étude inductive combinant méthodes qualitatives et modélisation.

Kevin Morel, encadré par François Léger, Université Paris Saclay, AgroParisTech, Ecole Doctorale ABIES, Spécialité de doctorat : Sciences Agronomiques, 2016.

Résultat de recherche d'images pour "Viabilité des microfermes maraîchères biologiques"Les microfermes sont des fermes maraîchères biologiques qui questionnent les fondements de la modernisation agricole par leurs petites surfaces, leur grande diversité cultivée, leur faible niveau de motorisation, une approche écologique globale et leur commercialisation en circuits courts. Ces initiatives alternatives suscitent un intérêt croissant des porteurs de projet agricole et des collectivités mais la question de leur viabilité est posée. La thèse d’agronomie de Kevin Morel, basée sur un travail de terrain principalement fondé sur un partenariat fort avec 20 microfermes en France entend apporter des éléments de méthodes pour aborder la viabilité des microfermes et des éléments de réponse sur les points clés de leur pérennité.

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Mémoire de thèse – L’agriculture, nouvel instrument de la construction urbaine ? Étude de deux modèles agri-urbains d’aménagement du territoire : le plateau de Saclay, à Paris, et la plaine de Sijoumi, à Tunis

Mouez Bouraoui, Architecture paysagiste DPLG-ENSP Versailles, DEA Jardins, paysages, territoires de l’Ecole d’architecture de Paris-La Vilette et de l’EHESS sous la direction de Pierre Donadieu, décembre 2000. Ruralia [En ligne], 08 | 2001, mis en ligne le 01 septembre 2005.

Selon que l’on parle de pays pauvres, en voie de développement ou développés, la question de l’agriculture péri et intra-urbaine est abordée différemment.

Dans le monde occidental, les comportements sociaux des citadins évoluent. La ville apparaît comme un lieu d’inquiétude et la campagne se transforme en un refuge apprécié des citadins. Ainsi, l’agriculture en périphérie des villes s’est vue attribuée de nouvelles fonctions. Elle n’est plus seulement une simple activité économique dont la seule fonction est de produire des denrées alimentaires, mais aussi une composante spatiale valorisant l’environnement urbain et le cadre de vie des citadins : on parle alors de mise en paysage de l’espace rural périurbain où de nouvelles pratiques sociales de loisirs apparaissent.

Dans les pays pauvres ou en voie de développement, avec l’explosion urbaine contemporaine, la campagne périurbaine est devenue le lieu de projection de la ville. Lorsque celle-ci s’étale au point de générer une véritable région urbaine, le recul des espaces agricoles limitrophes est tel que leur importance se réduit dans le paysage périurbain à quelques parcelles interstitielles. Là où la pression urbaine est la plus forte, l’agriculture est en marge. Elle est exclue de la production territoriale et est fragilisée par le système de production de l’espace urbain.

Le maintien de l’agriculture au sein de l’espace périurbain passe manifestement, d’une part, par sa reconnaissance sociale et d’autre part, par son affirmation dans un nouveau processus de production du territoire de la ville.

Lien 1 de la thèse consultable en ligne

Lien 2 de présentation de la thèse

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Mémoire de thèse – Réguler l’accès à la terre, la réinvention locale du corporatisme agricole

Bertille Thareau, 2011, Thèse en Sociologie, Université de Paris Ouest Nanterre Réguler l’accès à la terre, la réinvention locale du corporatisme agricole, Position de thèse parue dans études foncières n°156.

Liens de la thèse : 1, 2, 3

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Dans le contexte contemporain de territorialisation des politiques agricoles à travers l’écologisation de la politique agricole commune d’une part et l’engagement des collectivités locales dans le soutien à l’agriculture d’autre part, cette thèse questionne les modes d’élaboration de projets agricoles locaux, et en particulier les formes d’engagement de la profession agricole dans la définition de politiques locales. La gouvernance foncière autour de la ville d’Angers tient lieu d’objet d’étude pour cette recherche. Le parti-pris méthodologique consiste ici à croiser les approches d’un dispositif complexe : qualification des dynamiques sociales, étude des documents d’orientation politiques et professionnels et de leur évolution, récit d’affaires locales, observation des processus institutionnels. Les résultats concernent trois dimensions d’analyse principales : la structuration de la représentation de la profession agricole, la production locale d’une lecture des questions foncières et l’effet du dispositif de discussion sur l’évolution des politiques locales. La discussion de la gestion locale du foncier agricole s’organise dans le cadre d’une relation institutionnalisée entre l’Agglomération angevine et la profession agricole. Dans un contexte agricole local marqué par la diversité et le cloisonnement des groupes professionnels agricoles, l’organisation de ce dialogue s’articule avec une volonté d’ouverture de la représentation à la diversité des agriculteurs. Cela se traduit par trois effets en tension : i) aux échelles communale et intercommunale, des espaces de dialogue s’ouvrent entre producteurs qui dépassent les cloisonnement sectoriels, ii) mais dans le même temps, certains groupes sociaux sont exclus du débat professionnel ou disqualifiés, en particulier les propriétaires, les agriculteurs non- professionnels et les agriculteurs développant des stratégies de délocalisation de leurs exploitations, iii) au final, la vision de la régulation souhaitable de la transmission de la terre portée dans la négociation avec les collectivités est fondée sur les valeurs du groupe dominant des éleveurs. Ce groupe professionnel dominant renforce sa légitimité locale dans le cadre d’une structuration de la représentation professionnelle négociée entre la Chambre d’Agriculture et l’Agglomération. En outre, le renforcement des relations entre autorités locales et professionnelles aboutit de fait à une double inflexion, tant des politiques locales en matière de prise en compte de l’agriculture, que des formes d’intervention sur la transmission de la terre. On assiste ainsi, plus qu’à la subordination d’une autorité par l’autre, à l’émergence d’un métissage entre visions et compétences pour produire des outils de gouvernance foncière renouvelés. Ainsi, la territorialisation des politiques agricoles se traduit ici à la fois par l’ouverture manifeste de la profession agricole au dialogue avec les collectivités locales et par l’émergence d’une forme de corporatisme local.

Articles et notes de recherche divers

De l’agriculture péri-urbaine à l’agriculture urbaine

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Cet article a été réalisé par André Fleury et Pierre Donadieu et est paru dans la revue Le Courrier de l’environnement N°31, août 1997.

Résumé de l’article :

Agriculture_urbaine_2012_01L’agriculture péri-urbaine, au strict sens étymologique, est celle qui se trouve en périphérie de la ville, quelle que soit la nature de ses systèmes de production. Avec la ville, cette agriculture peut soit n’avoir que des rapports de mitoyenneté, soit entretenir des rapports fonctionnels réciproques. Dans ce dernier cas, elle devient urbaine et c’est ensemble qu’espaces cultivés et espaces bâtis participent au processus d’urbanisation et forment le territoire de la ville.

Multifonctionnalité de l’agriculture urbaine à Montréal : étude des discours au sein du programme des jardins communautaires

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Cet article a été réalisé par Fabien Wegmuller et Eric Duchemin et est paru dans la revue Vertigo dans le volume 10, numéro 2, Septembre 2010.

Résumé de l’article :

L’agriculture urbaine peut être une solution pour faire face aux enjeux urbains contemporains. Dans la littérature, on évoque sa pertinence pour contribuer à une sécurité alimentaire des populations urbaines, son offre d’une forme active de loisirs, ses ressources pour répondre aux problématiques environnementales, sa participation au maintien de la santé, sa capacité de permettre le développer des réseaux sociaux, sa participation à l’embellissement et à un aménagement urbain viable et même sa fonction éducative. Toutefois, qu’en est-il du programme des jardins communautaires de la ville de Montréal (Québec, Canada) ? La présente recherche vise à dégager les enjeux que représente l’agriculture urbaine pour les différents acteurs participant au programme. Nous examinons aussi le degré de cohérence entre les fonctions soulevées par les textes officiels de la ville de Montréal et ce qu’en conçoivent les acteurs sur le terrain. Des variables telles que le statut des acteurs (jardiniers, présidents de jardin, animateurs horticoles, agents de développement), ainsi que le quartier urbain d’appartenance sont mobilisées dans l’analyse. Les données de l’étude reposent sur 11 entretiens semi dirigés. Des résultats, il se dégage l’existence d’une agriculture multifonctionnelle dont certaines fonctions sont plus priorisées que d’autres selon les représentations des acteurs. En outre, les enjeux divergent ou convergent selon le statut des acteurs, les arrondissements et les fonctions attribuées à l’agriculture urbaine par la ville dans ses textes.

L’agriculture en ville : un projet urbain comme un autre

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Cet article par François Déalle-Facquez et est paru dans la revue Métropilitiques, 16 décembre 2013.

Résumé de l’article :

arton602-33b4eÀ l’heure où les métropoles occidentales se rêvent en villes vertes et durables, diverses initiatives méritent l’attention des acteurs locaux. C’est en particulier le cas de l’agriculture urbaine, qui représente une réponse locale permettant une exploitation de la nature en ville. Quelles sont alors les conditions pour que cette forme d’agriculture soit valorisée comme un réel projet de territoire ?

Agriculture urbaine : un outil multidimensionnel pour le développement des quartiers

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Cet article a été réalisé par Eric Duchemin, Fabien Wegmuller et Anne-Marie Legault et est paru dans la revue Vertigo dans le volume 10, numéro 2, Septembre 2010.

Cet article est une version légèrement remaniée d’un texte publié en version anglaise dans la revue Field Actions Science Reports : E. Duchemin, F. Wegmuller and A.-M. Legault, 2008, Urban agriculture : multi-dimensional tools for social development in poor neighbourghoods, Field Actions Science Reports, vol. 1, [Online], URL : http://factsreports.revues.org/index113.html

Résumé de l’article :

Agriculture_urbaine_2012_01Depuis plus de 30 ans différentes expériences en agriculture urbaine (AU) ont eu lieu à Montréal (Québec, Canada). Le programme des jardins communautaires, géré par la Ville, et 6 jardins collectifs, gérés par des organisations communautaires, sont examinés dans le cadre de cet article. Ces expériences visent différents objectifs dont la sécurité alimentaire, la sociabilisation et l’éducation. Ceux-ci évoluent au niveau temporel mais se différencient aussi géographiquement (quartiers). Il en ressort que les initiatives en AU à Montréal s’avère un lieu de production de légumes non négligeable, un lieu de sociabilisation et d’éducation favorisant un développement social individuel et collectifs des quartiers ayant une forte présence de population économique défavorisée.

Fonction alimentaire de l’agriculture urbaine au Nord et au Sud

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Source de l’article : Aubry, C., Dabat, M. H., Mawois, M. (2010). Fonction alimentaire de l’agriculture urbaine au Nord et au Sud : permanence et renouvellement des questions de recherche. In: Innovation and Sustainable Development in Agriculture and Food – Actes du Symposium ISDA 2010, Montpellier 28 juin-1 juillet 2010 (p. 13 p.). Presented at Innovation and Sustainable Development in Agriculture and Food, Montpellier, FRA (2010-06-28 – 2010-07-01). Montpellier, FRA : Editions du CIRAD; INRA; Montpellier Supagro. http://prodinra.inra.fr/record/169721

Résumé de l’article :Capture d'écran 2014-11-27 20.56.58 L’augmentation de la population mondiale, essentiellement urbaine, questionne la fonction alimentaire de l’agriculture proche des villes. En croissance dans les pays du sud, cette fonction semble récemment réactivée dans les pays du nord avec les critiques croissantes faites au modèle alimentaire dominant. Ces phénomènes questionnent la recherche agronomique sensu lato sur au moins trois points communs (i) comment quantifier la fonction alimentaire de l’agriculture urbaine, en l’absence générale de données statistiques (ii) quels circuits de commercialisation pour ces produits d’agriculture urbaine et notamment quelle place des circuits courts ? (iii) la proximité urbaine est susceptible d’engendrer des risques spécifiques sur els produits de l’agriculture urbaine : quels sont-ils et comment les producteurs et els consommateurs les perçoivent-ils ? A partir de trois recherches (deux à Madagascar et une en France, dans des villes de taille variée), on montre que des outils combinant diverses approches disciplinaires sont à même d’aider à traiter ces questions. La forte demande opérationnelle sur le développement de l’agriculture urbaine se joint aux innovations techniques et organisationnelles constatées pour inciter à augmenter nettement l’effort de recherche.

L’agriculture sur le bâti urbain : quelles formes, quels porteurs, quelles insertions locales ?

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Cet article a été réalisé par Christine Aubry, Inra, UMR Sadapt, Paris – christine.aubry@agroparistech.fr ; Anne Cécile Daniel et Jeanne Pourias, Inra, UMR Sadapt, Paris. Il est paru dans le dossier « Nouvelles formes d’agriculture : pratiques ordinaires, débats publics, et critique sociale », Institut National de la Recherche Agronomique Département Sciences pour l’Action et le Développement, UMR CESAER – Centre d’Economie et de Sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux, Maison des Sciences Humaines, 20-21 novembre 2013, Dijon.

Résumé de l’article :

Depuis plusieurs années outre Atlantique et de façon tout à fait récente en Europe, apparaissent des formes d’agriculture intra-urbaine utilisant le bâti et singulièrement les toits, comme lieux de culture. Il s’agit de formes innovantes d’agriculture urbaine qui peuvent remplir différentes fonctions pour la ville. Une étude bibliographique et documentaire, comportant de nombreux entretiens auprès de porteurs de projets en région parisienne a été menée sur ces formes innovantes d’agriculture urbaine (Daniel, 2013). Elle fait écho à une expérimentation en cours de potager sur le toit d’Agroparistech, menée par 3 équipes de recherche de l’INRA dont SADAPT et un partenaire associatif.

Ces agricultures en bâti urbain prennent des formes techniques diverses: cultures à l’air libre poussant dans des substrats organiques (composts, tourbe, marc de café…) et des dispositifs tels que bacs, sacs, tables, pour partie inspirés de microjardins existant dans les pays du sud; serres verres sur les toits, le plus souvent en système hydroponique à l’image de la célèbre Lufa farm à Montréal, ou fermes verticales en hydro ou aquaponie ; agriculture « mobilier urbain » en containers installé sur des parkings…

Les types de productions surtout maraîchères (et petits fruits) sont variés, bien que comportant très souvent des légumes feuilles ou fruits et des plants aromatiques (plus rarement des légumes racines) et avec parfois certaines spécificités (champignons dans les containers). Les niveaux d’investissement requis sont extrêmement variables selon le système technique et la taille du toit, mais peuvent être très élevés dans le cas des serres et des fermes verticales, le financement restant cependant un frein encore fréquent. Toutes aussi diverses sont les finalités de ces formes d’agriculture urbaine : La finalité « jardins associatifs » avec autoconsommation des produits est souvent présente dans les potagers sur les toits, répondant à une préoccupation des instances territoriales, et qui comme les autres jardins associatifs, sont à fonctions multiples, dont alimentaires ; les finalités commerciales dominent dans les serres hydroponiques, fermes verticales et containers, mais se retrouvent aussi dans les potagers sur les toits, avec une diversité de systèmes de commercialisation. L’hybridation des finalités est fréquente dans ces derniers cas, avec une partie du toit destinée à un jardin associatif et une partie à la commercialisation.

On retrouve de la diversité et des hybridations dans les systèmes commerciaux eux- mêmes : vente de paniers dominante dans les potagers sur les toits, vente dans des marchés de luxe (restaurants gastronomiques), production de masse et vente à des supermarchés etc.

Ces types d’agriculture sur le bâti émanent de porteurs de projet qui, jusqu’ici, sont rarement issus du monde agricole, mais sont plutôt architectes, urbanistes, paysagistes, ingénieurs en bâtiment, opérant parfois une reconversion professionnelle. Ces urbains s’adjoignent, rarement, des compétences techniques en horticulture, ou, plus souvent, procèdent à des formations multiformes (autoformation, stages en exploitations maraîchères..). En fonction de ces origines et du type de forme technique retenue, on constate que les visions que ces porteurs ont d’eux-mêmes, des liens avec les habitants, avec les consommateurs et les territoires varient aussi : ainsi, nos premiers constats distinguent deux principaux types de porteurs de projets. Les premiers, impliqués dans des projets à fort investissement financier, revendiquent un statut d’entrepreneur produisant pour des consommateurs recherchant des produits ultra-frais et d’origine connue. Ces entrepreneurs communiquent sur des modes de production à la fois efficaces économiquement et « écologiquement responsables », directement (faible consommation d’intrants chimiques) et indirectement (évitement de transports d’aliments). Les deuxièmes, représentés surtout par les tenants des potagers sur les toits, revendiquent aussi un mode de production « écologique » mais avec d‘autres systèmes techniques (usages exclusifs d’intrants organiques) et mettent en avant, en plus de l’évitement de transports alimentaires, d’autres services de type environnemental (contribution à la biodiversité, captation des pluies, réductions d’îlots de chaleur) et de type social : il s’agit souvent d’impliquer les habitants de l’immeuble, voire du quartier, dans le fonctionnement du potager, par le compostage collectif, des ateliers de formation, l’accueil d’écoles… voire l’emploi direct, notamment en insertion. De consommateur, l’habitant devient dans le discours au moins, participant du projet d’agriculture urbaine. Le porteur de projet se décrit ainsi comme « fermier urbain », sans que ceci se traduise aujourd’hui par un souhait de statut administratif d’agriculteur.

La plupart de ces assertions, portant sur les effets environnementaux comme sur l’ancrage local de ces projets, sont fort loin d’être scientifiquement établies : on est là dans un champ de recherche en émergence, relevant de multiples disciplines et notamment de l’écologie territoriale. Bien qu’exploratoires, ces premiers constats permettent déjà de s’interroger sur le caractère « alternatif » voire « subversif » de ces projets. Si l’on entend par système alimentaire alternatif « des initiatives comportant des allégations de « nouveaux » liens entre production et consommation, ou entre producteurs et consommateurs, en rupture avec le système « dominant » (Deverre et Lamine, 2010), on constate que si le lien de proximité géographique peut être revendiqué par tous, la « rupture avec le système dominant » est loin d’être générale et peut ne pas être du tout dans les préoccupations des porteurs de projet. D’autres « nouveaux » liens sont cependant peut-être en construction à travers des formes de « participation citoyenne» dont il faudrait mesurer la réalité et la nouveauté par rapport à l’existant. Aujourd’hui, la préoccupation première de nombre de ces systèmes en démarrage ou en projet est la pérennité économique, laquelle peut d’ailleurs dépendre des diverses fonctions que la ville reconnait ou reconnaitra à ces projets.

La permaculture au sein de l’agriculture urbaine : Du jardin au projet de société

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Cet article scientifique a été réalisé par Emmanuel Pezrès et est paru dans la revue Vertigo dans le volume 10, numéro 2, Septembre 2010.

Résumé de l’article :

herbal_spiralLa permaculture est souvent considérée comme un procédé « alternatif » de production alimentaire écologique en ville ou à la campagne. Cependant, et bien que la définition et les principes de la permaculture soient en constante évolution, il apparaît que la permaculture n’est pas simplement une autre façon de jardiner, mais une autre façon de concevoir le monde. Considérant la place de la permaculture dans le processus de l’agriculture urbaine, nous remarquons que la conception permaculturelle est, bien entendu, différent de l’agriculture conventionnelle, mais nous observons également que le projet permaculturel est fondamentalement différente de l’urbanisme. De là, face à la crise écologique mondiale croissante, nous interrogeons la permaculture comme une possibilité de re-conception de la structure urbaine existante. Enfin, nous nous questionnons sur les bases épistémologiques de la permaculture en vue de susciter un changement philosophique et matériel global.

Agriculture urbaine comme réponse au chômage à Kinshasa, République Démocratique du Congo

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Cette note de recherche a été réalisé par Dieudonné E. Musibono, E.M. Biey, M. Kisangala, C.I. Nsimanda, B.A. Munzundu, V. Kekolemba et J.J Palus. Elle est parue dans la revue Vertigo dans le volume 11, numéro 1, mai 2011.

Résumé de la note de recherche :

urban_agriculture_530_02L’agriculture urbaine est une activité qui fait vivre de nombreuses familles à Kinshasa (République Démocratique du Congo). Elle peut donc contribuer au développement durable des villes africaines sous certaines conditions dont notamment par sa professionnalisation, le non-recours aux intrants chimiques et la distribution équitable des terres arables. Le cas de Kinshasa illustre bien que cette agriculture demeure une solution palliative aux contraintes sociales de survie (absence de salaire rémunérateur et manque d’emplois durables). Ce cas montre qu’il n’y a pas de honte à pratiquer le maraîchage urbain, car même les universitaires le font (5 % seulement le font par tradition familiale) ; il s’y pose le problème du choix des sites et d’encadrement. En effet, mal encadrés, les maraîchers cultivent le long des routes à intenses trafics motorisés, exposant ainsi les légumes aux contaminations diverses, notamment au plomb.

L’agriculture urbaine dans les quartiers défavorisés de la métropole New-Yorkaise: la justice alimentaire à l’épreuve de la justice sociale

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Cet article a été réalisé par Flaminia Padeu. Il est paru dans la revue Vertigo dans le volume 12, numéro 2, Septembre 2012.

Résumé du dossier :

whole-foods-greenhouseLa notion de justice alimentaire irrigue les discours des tenants du food movement aux États-Unis. Elle se traduit par l’essor de l’agriculture urbaine dans les grandes métropoles américaines. Loin de se cantonner à son statut de mouvement de classes moyennes blanches préoccupées par leur bien-être alimentaire, la justice alimentaire cherche à favoriser la sécurité alimentaire des populations pauvres et des minorités ethniques des quartiers défavorisés. Elle introduit dès lors des enjeux de justice sociale dans les enjeux alimentaires des métropoles. Le cas d’étude de la ville de New York, et notamment du quartier de Hunts Point dans le South Bronx, permet de rendre compte des pratiques contemporaines locales de justice alimentaire et de souligner leurs apports théoriques, notamment à partir des concepts dont le mouvement s’inspire : justice sociale, justice spatiale et justice environnementale.

Agriculture(s) et projet urbain durable : issues incertaines, destinées imprévisibles

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Ce dossier a été réalisé par le SCoT du Grand Clermont (Auvergne, France) et est paru dans la revue Vertigo dans le volume 11, numéro 2, Septembre 2011.

Résumé de l’article :

À travers l’exemple de l’élaboration du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays du Grand Clermont, dispositif de planification territoriale, l’article montre comment l’agriculture est intégrée à un projet urbain de développement. La prise en compte de l’agriculture dépend des acteurs présents durant le processus et de l’interaction entre ces acteurs durant la durée d’élaboration du projet. Une participation plus ou moins importante d’une diversité d’acteurs au dispositif, leur poids respectif dans celui-ci, leurs stratégies et leurs intérêts, sont autant de variables qui ont une incidence sur la prise en compte de l’agriculture dans la planification territoriale.

Dossiers divers issus de revues électroniques

Nature(s) en ville

Ce dossier a été réalisé sous la direction de Lise Bourdeau-Lepage avec André Torre, Laure Le Gall, Pascale Scheromm, Pierre Donadieu, Didier Labat, François Déalle‑Facquez, Cédric Ansart et Emmanuel Boutefeu. Il est paru dans la revue Métropolitiques / Février 2013.

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Résumé du dossier :

illu-dossier_Natures-en-ville-1-a0acbLongtemps opposées, la nature et la ville recherchent aujourd’hui une nouvelle manière de coexister. Ce dossier de Métropolitiques questionne la manière dont le développement urbain peut intégrer la nature ; les désirs, parfois contradictoires, auxquels ce phénomène renvoie ; et les enjeux à la fois écologiques, économiques et esthétiques qu’il soulève.

L’agriculture urbaine : un outil multidimensionnel pour le développement des villes et des communautés

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Ce dossier a été réalisé sous la direction de Eric Duchemin : VertigO – La revue électronique en sciences de l’environnement, Institut des sciences de l’environnement, (Université du Québec à Montréal) mais aussi Luc Mougeot (CRDI, Canada) et Joe Nasr (Collège Ryerson, Canada) / Volume 10 numéro 2, septembre 2012.

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Agriculture urbaine à Yaoundé (Cameroun)

Depuis maintenant plus d’une décennie – selon la plus récente estimation disponible – ils sont mondialement environ 800 millions à pratiquer l’agriculture urbaine (AU). 200 millions d’entre eux réalisent de la production de marché et 150 millions le font à plein temps. Ces gens produisent environ 15% de la production mondiale de nourriture. Selon les prédictions, ce pourcentage pourrait doubler dans la prochaine génération. Depuis 1996, les chiffres disponibles pour certaines villes ont démontré une augmentation du nombre de producteurs, de production et de valeur dans cette activité urbaine. Si la plupart des gens pratiquant l’agriculture urbaine vivent majoritairement dans les pays en développement, plusieurs se retrouvent également dans les pays industrialisés. Ce dossier de VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement publie des textes abordant cet outil de développement mais aussi utilisé pour la sociabilisation des citadins, l’aménagement viable de la ville, etc. Ce dossier montre que l’agriculture urbaine est un élément clef de la viabilité.

Les défis et les perspectives de l’agriculture urbaine

Ce dossier a été réalisé et publié par l’EUE (Environnement Urbain-Urban Environment), revue internationale et interdisciplinaire dédiée à l’étude des rapports que les sociétés urbaines entretiennent avec leur milieu. Les huit textes réunis dans ce numéro spécial brossent un tableau d’initiatives en agriculture urbaine qui se présentent sous diverses formes et qui existent dans des contextes particuliers. Ils ont été réalisés par plusieurs équipes et unités de recherche (Stéfan Reyburn, Paula Nahmias, Yvon Le Caro…) / Numéro 6, Décembre 2012.

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Résumé du dossier :

Les huit textes réunis dans ce numéro spécial brossent un tableau d’initiatives en agriculture urbaine qui se présentent sous diverses formes et qui existent dans des contextes particuliers. Il faut d’abord souligner que l’objet de recherche se trouve au croisement de plusieurs champs disciplinaires. De plus, la nature exploratoire et descriptive des recherches en sciences sociales menées jusqu’à présent sur le thème de l’agriculture urbaine, encore à leurs premiers balbutiements et le caractère empirique qui apparaît d’emblée dans les travaux publiés dans ce numéro spécial reflète en grande partie ce constat. Il se dégage des éléments de problématique soulevés par les auteurs et la recension des écrits scientifiques portant sur l’agriculture urbaine qu’il s’agit davantage d’un concept à la recherche d’une définition opérationnelle. En effet, dans les articles, les dimensions conceptuelles sont à peine effleurées. D’ailleurs, les choix méthodologiques des travaux intègrent des approches qualitatives axées sur l’observation, la réalisation d’enquêtes sur le terrain et l’expérience personnelle des auteurs. Les principales questions abordent notamment les arguments en faveur des initiatives, les controverses d’aménagement et les cadres juridiques, politiques et réglementaires qui fixent les modes de fonctionnement et l’accès aux ressources nécessaires à leur mise en œuvre. Les rôles des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux à l’échelle locale et régionale dans la gouvernance de l’agriculture urbaine sont examinés, ainsi que les dynamiques de planification du territoire, du patrimoine et du paysage, du foncier et des liens entre les milieux urbains et périurbains.

Innovations et agricultures urbaines durables

Ce dossier a été réalisé sous la direction de Christophe Soulard, Christine Margétic et Élodie Valette avec Awa Ba, Christine Aubry, Camille Hochedez, Julie Le Gall (et autres personnes).

Il est paru dans la revue Norois édité par Presses univ.org / Numéro 221, 2011/4.

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Résumé du dossier :

Certains auteurs parlent d’une nouvelle frontière agraire pour qualifier l’enjeu que représente, pour l’alimentation et la santé des populations urbaines de la planète, la reconquête des liens de proximité entre les villes, la nature et l’agriculture (prospective Agrimonde : Paillard et al., 2009). Le concept d’agriculture urbaine résume bien cette idée. Et l’adosser à celui d’innovation n’est pas une surprise car il s’agit a priori d’un oxymore. En effet, penser l’agriculture en ville, ou à partir de la ville, suppose de réviser les conceptions mêmes du fait agricole. La référence aux modèles agricoles généraux, qu’ils soient dominants, tels ceux d’agricultures familiales ou agro-industrielles, ou alternatifs, comme l’agriculture biologique, ne permet pas d’éclairer ce qui se joue dans le renouvellement des liens agricultures-villes. Dans et autour des villes, différents modèles d’agriculture coexistent, et c’est bien leurs combinaisons territoriales qu’il s’agit de comprendre, au s…

Acteurs et projets au cœur des agricultures urbaines et périurbaines

Ce dossier a été réalisé sous la direction de Salma Loudiyi (PRES CLERMONT, VetAgro Sup; UMR 1273 Metafort ) avec Christopher Bryant (Université de Montréal) et Alain Gueringer (CEMAGREF, UMR 1273 METAFORT) et est paru dans la revue environnementale Vertigo d’Eric Duchemin / Volume 11, numéro 2, Septembre 2011.

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Résumé du dossier :

Vallée de la Veyre : le périurbain clermontois (France)

Il est devenu monnaie courante depuis 15 ans de parler des agricultures périurbaines et urbaines au pluriel. Ceci reflète l’essentielle hétérogénéité de ces territoires, un phénomène qui a toujours existé, mais qui n’a été reconnu dans la recherche et dans l’action et les programmes publics que depuis peu.  Ces territoires comprennent des territoires enclavés et semi-enclavés dans les régions urbaines et métropolitaines, ainsi que des territoires agricoles «traditionnels» plus ouverts. Particulièrement dans les territoires enclavés et semi-enclavés, les territoires sont souvent de petite taille ce qui souligne le fait que ce sont les acteurs locaux (des individus, leurs familles, des organismes communautaires) et leurs projets de développement (des territoires et des activités de production agricole, p.ex. les systèmes de commercialisation tels que les différents systèmes de circuits courts, les systèmes de production tels que la production biologique) qui font la différence. Il est difficile d’imaginer que les acteurs publics (p. ex. municipalités, régions administratives, états centraux) puissent passer à l’action (pour protéger ces agricultures, pour renforcer leurs capacités de production, pour les encourager à intégrer les multiples fonctions des territoires agricoles périurbaines et urbaines) sans impliquer directement ces acteurs locaux privés et communautaires. Les articles de ce dossier de [VertigO] montrent que l’importance des acteurs locaux et leurs projets dans le développement de l’agriculture périurbaine et urbaine est un phénomène international  avec des implications fortes pour la gouvernance de ces mêmes territoires. Les textes proposés indiquent aussi le rôle essentiel des acteurs locaux et leurs projets dans cette gouvernance et la planification du territoire.

Les systèmes alimentaires territorialisés : quelle contribution à la sécurité alimentaire

Ce dossier a été réalisé sous la direction de Henri Rouillé d’Orfeuil (Ingénieur agronome et docteur en économie, Banque Mondiale et Coordination Sud), Jean-Louis Rastoin (Professeur émérite à Montpellier SupAgro Directeur de la Chaire Unesco et du réseau Unitwin en Alimentation du monde) et Agnès Chamayou (Resolis, Programme et Développement) et est paru dans le journal Resolis par l’association Resolis / Numéro 15, Mars 2015.

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Résumé du dossier :

colloque-rennes-579x293Les systèmes alimentaires sont nombreux et hétérogènes dans le monde. On observe cependant depuis quelques décennies le développement hégémonique d’un système agroindustriel de production et de consommation de masse, spécialisé, concentré, globalisé et financiarisé, structuré par de très grandes firmes industrielles et commerciales. Ce modèle, s’il a contribué efficacement à la réduction du coût des aliments et à l’amélioration de leur qualité hygiénique ainsi qu’à leur accessibilité, génère un certain nombre d’externalités négatives qui incitent à innover pour construire un nouveau type de système alimentaire fondé sur des solutions alternatives plus aptes à répondre aux critères d’un développement durable. La communauté scientifique, les ONG et les organisations internationales ont ainsi fait émerger le concept de « système alimentaire territorialisé » (SAT). Les objectifs des SAT sont de valoriser les produits dans des filières de proximité, de privilégier une agriculture familiale et des réseaux de PME et TPE agroalimentaires et des circuits alternatifs de commercialisation permettant de mieux partager la valeur créée, d’inventer de nouveaux modèles de production respectueux de la santé des consommateurs et intégrant une bonne gestion des ressources naturelles tout en limitant l’impact sur l’environnement et les pertes et gaspillages tout au long de la chaine alimentaire. L’originalité des SAT réside ainsi principalement dans leur configuration et leur gouvernance participative soucieuse d’équité.

Enquêtes diverses 

Angers  ville gourmande : quelques pratiques de l’agriculture urbaine

Afin de comprendre les pratiques des jardiniers citadins à Angers, l’agence a réalisé un certain nombre d’entretiens individuels et collectifs auprès de jardiniers, responsables et/ou présidents d’association de jardins familiaux et partagés d’Angers. Deux représentations cartographiques viennent compléter cette enquête.

Ce dossier a été réalisé par l’équipe de l’agence d’urbanisme de la région angevine, juin 2016.

Lien de l’enquête 

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